Sois Sage Et Parle Fort

Il y a une phrase que j’aimerai vous partager avant de démarrer cet épisode et elle est de Victor Hugo : "Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis".  Perdre un être cher est malheureusement notre destin à tous et toutes. Le temps passe et les années filent, et la mort vient frapper à notre porte. Et parfois, pour on ne sait quelle raison, la mort arrive bien plus tôt que prévu. Injuste, incompréhensible, inexplicable, elle se manifeste parfois alors que rien ne le prédestinait. Ou peut-être que si, finalement, si l’on en croit Audrey, avec qui j’avais fait un épisode sur la médiumnité.  Aujourd’hui, comme vous l’aurez compris, nous allons aborder la mort, mais surtout l’amour. L’amour avec un grand A que peu de personnes ont la chance de connaître. J’ai beaucoup d’émotion à faire cet épisode aujourd’hui, car je reçois une personne de ma famille, et plus précisément ma cousine Lucie, installée en Suisse depuis plusieurs années. Lucie est une femme vibrante, sensible et touchante, qui ne la

Dans cet épisode, j'ai le plaisir de recevoir Isadora et Marisa, deux sœurs jumelles entrepreneures et fières de l'être. Présentes sur les réseaux sociaux depuis maintenant plusieurs années, elles ont pu voir leur évolution, ses déviances mais aussi ses points positifs. Passionnées par l'alimentation saine et maison, elles ont à cœur de transmettre le message suivant : cuisiner "sain" doit être synonyme de plaisir et de partage, saupoudré d'aliments locaux et de saison. Une conversation longue autour des réseaux sociaux et de leur vision de l'alimentation, à écouter sans modération ! Instagram : fitgirl et régimeuses, à l'origine du mouvement healthy Quand Instagram devient son métier : la pression de produire du contenu Les lois de l'algorithme : la plateforme de nous appartient pas Quand Instagram sert à lancer son business : Snackies, puis Intentions Quand les influenceurs dépendent du like : la course à l'égo et aux partenariats pour vivre Les placements de produits à outrance : panneaux publicita

La maladie fait peur, surtout lorsqu'elle signifie le déclin progressif des fonctions cognitives normales. La maladie fait peur, surtout lorsque l'on sait qu'on ne peut pas en guérir. Cette maladie frappe sans crier gare, on la connait sans vouloir en entendre vraiment parler, par peur de ce qu'elle suppose. Alzheimer. Une maladie dite dégénérative, à cause de laquelle on en vient à ne plus savoir où l’on est, de ce qu’on a fait il y 5 minutes, à ne plus reconnaître ses proches, à ne plus se reconnaître soi, à avoir des comportements étranges, incompris. Alzheimer en chiffres, c’est environ 1 million de personnes touchées en France. Il s’agit donc de 8% des français de plus de 65 ans qui seraient atteints en 2020. Par ailleurs, on estime que 225 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année en France. Et encore, aujourd’hui, seule 1 démence sur 2 est diagnostiquée. Mais il y a un sujet encore tabou autour de cette maladie : la question de la sexualité. Et les premières personnes touchées par les problèmes

Et s'il était possible de redonner vie aux souvenirs, à travers les années ? Et s'il était possible de conserver quelque part la voix de ses proches, de ses ami.es, de sa famille, d'un grand-père ou d'une grand-mère ? Et peut-être bien que oui. C'est le pari de Vanessa, qui a eu l'idée de faire naître les éditions Akasha, avec la volonté de rendre cela possible. Editrice, photographe, biographe, mais plus encore, Vanessa souhaite avant tout permettre à tous et toutes de posséder un objet unique, conservant les photos de ceux et celles à qui l'on tient, mais aussi de conserver leurs voix... Akasha : à l'origine du projet Un concept inédit : conserver à jamais la voix de ceux et celles que l'on aime L'importance du souvenir et de la transmission intergénérationnelle Vous pouvez retrouver le projet Akasha sur le site les éditions Akasha // participer à la campagne du projet sur Ulule // les retrouver sur instagram @akasha_editions Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Pour cette troisième et dernière partie de l'épisode avec Audrey, médium et thérapeute, nous allons plus loin encore et explorons les mystères de la communication non verbale et de son analyse, aussi intitulée synergologie. Une petite surprise vous attend à la fin ... Synergologie : la communication non verbale, révélatrice de la vérité La téléréalité : une source immense pour les analyses comportementales Reconnaître et fuir les charlatans Crash test : lecture et analyse de mon passé et de mon avenir Vous pouvez retrouver Audrey sur son compte instagram @audreyatome ainsi que sur son site, sur lequel vous pourrez retrouver plusieurs masterclass par thématiques, ainsi que des soins sonores à écouter chez vous. On se retrouve sur instagram @marie_la_graine Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Et si les défunts étaient des personnes méchantes ? Des meurtriers ? Qu'en advient-il ? Et si une maladie ou des évènements se répètent de génération en génération, comment ça se fait ? Être médium, c'est ressentir tout, tout le temps, partout. C'est entendre les énergies transmettre des messages, c'est se connecter aux énergies des personnes, c'est avoir des intuitions sur l'avenir ou le passé. Au programme : Quand les défunts entre d'eux-mêmes en communication Les défunts "coincés" dans un entre-deux : quand l'énergie est bloquée sur Terre Faire son deuil : la meilleure manière d'entrer en contact avec les morts La mission d'âme : quid des morts imprévues ? Avortement, fausse-couche, suicide, meurtre La réincarnation : dans quel espace temps ? Est-ce que nos vies intérieures continuent de vivre en nous ? Les pathologies intergénérationnelles : quand la répétition intrigue Quand la médiumnité peut aider à soigner les maladies Les défunts peuvent-ils être méchants ? Pour ce deuxième épisode av

Aujourd’hui, je vous préviens, il s’agira de faire place à des choses qui nous échappent, des choses mystiques, à l’opposé de la preuve et de la science. De faire place à une part de la vie à laquelle on ne pense pas souvent, de faire place à des faits obscurs et des intuitions qui échappent à notre conscience. Qui ne s’est pas déjà posé la question de ce qui se cache derrière la mort ? Qui ne s’est pas un jour demandé si les défunts pouvaient communiquer avec nous, de si des personnes avaient la capacité de lire l’avenir ou encore de plonger dans des vies antérieures ? Malgré mon esprit cartésien, je dois l’avouer, j’ai toujours été intriguée par ces rumeurs d’esprits errants, la clairvoyance et les médiums. Je n’ai jamais été jusqu’à tenter de consulter une personne dans le milieu, néanmoins j’ai toujours ressenti cette sorte d’intuition qu’une grande partie des événements nous échappent. Comme s’il y avait quelque chose de plus grand, de supérieur, d’inexplicable. Par curiosité, j’avais réalisé un sonda

Aujourd’hui, je reçois Marion, fondatrice de l’entreprise les 100 Vœux que je vais vous laisser découvrir. Pour cet épisode, j’ai eu envie de revenir sur ce terme tant galvaudé de mum’preneur, désignant les femmes entrepreneures comme si elles étaient des wonder woman, preuve qu’il est possible pour une femme d’être à la tête d’une entreprise et de réussir à, je cite, “tout gérer à côté”. Pourtant, si je ne m’abuse, aucun homme entrepreneur n’est surnommé dad’preneur. On ne félicite pas les hommes entrepreneurs pour avoir réussi à concilier vie de famille et création d’entreprise. On n’écrit pas d’article sur les hommes qui conjuguent biberons des enfants et entreprenariat. Voila pourquoi le terme de mum’preneur me dérange. Il vient souligner à quel point les femmes auraient par définition une place attribuée, à savoir celle de gérer l’intendance de la famille, et non pas d’être à la tête d’une entreprise. Ce terme, si aguicheur, révèle pourtant les inégalités persistantes entre hommes et femmes. Être entr

Dans un rapport de 2018, le Haut Conseil pour l’égalité des femmes et des hommes a déclaré que 6% des femmes, soit 50000 personnes, se déclarent insatisfaites du suivi de leur grossesse ou de leur accouchement. 1 femme sur 2 ayant subie une épisiotomie déclare l’absence totale d’explication sur le motif de cet acte. 3,4% des plaintes déposées à l’Ordre des Médecins en 2016 concernent des agressions sexuelles et des viols commis par des médecins. Aujourd’hui, nous parlerons donc de violences gynécologiques et obstétricales. Le HCE en donne une définition très précise, qui à été renommé d’actes sexistes se produisant dans le cadre du suivi gynécologique et obstétrical des femmes. Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical peuvent être des gestes, propos, pratiques et comportements exercés ou omis par un(e) ou plusieurs membres du personnel soignant sur une patiente au cours de son suivi, traversée par la volonté de contrôler le corps des femmes. Ils sont le fait de soignant(e)s — de toutes

Pas un jour sans que l’on ne voit des articles, livres et partages concernant de près ou de loin le développement personnel. Depuis les années 80, ce secteur connaît une ascension fulgurante, et s'immisce dans absolument tous les pans de notre quotidien.  Mais quand on parle de développement personnel, de quoi parle-t-on ? Est-ce que ces aides externes nous apportent réellement des bienfaits ? Sont-elles légitimes dans ce qu’elles avancent ?  Vous me connaissez, moi, la désintox, ça me hérisse. J’aime creuser les choses, comprendre le monde et si possible, apprendre. Je me pose beaucoup de questions, trop sûrement. J’ai longtemps erré dans les rayons de développement personnel, vu des vidéos en tout genre, menés tantôt par des essayistes, ou encore des orateurs de talent aussi appelés “conseiller en”, “coach de”, “spécialiste en”, et autres termes flous.  Le problème c’est que ce secteur, en plus de faire un paquet d’argent, n’est pas si mignon que ça. Au programme : Les origines et l'histoire du développ

Qui n'a pas déjà entendu parler des pervers narcissiques ? Ils sont là, masqués derrière un visage charmeur et un caractère charismatique. Ils sont là, prêts à tout pour détruire une victime et la laminer psychologiquement et physiquement. Le pire ? Ils ne s'en rendent pas compte, restant déterminés dans ce mode de fonctionnement complètement dingue et délétère pour qui tombera entre leurs mains. Dans cet épisode, j'ai le plaisir de recevoir Sandrine Rouget, autrice du livre "emprise et perversion narcissique au sein du couple", avec qui nous parlons en détails des caractéristiques de la relation d'emprise et des pervers narcissiques. La seule solution selon elle ? Rompre totalement, s'enfuir sans se retourner, et tenter de se reconstruire si possible. Au programme : Les caractères types de la perversion narcissique et du PN Les penchants caractéristiques des victimes Le mode de fonctionnement du PN : un laminage psychologique voire physique Le cas des enfants des PN La dispute : quand les PN adorent

Au départ, c'était une histoire de discussion confinée sur la sexualité, entre potes. Entre murmures et confessions, nous avons tous notre mot à dire sur la sexualité, et pourtant, il n'en demeure pas moins que ça reste un sujet tabou. Martin a décidé de faire de la sexualité un vrai sujet de société. Un sujet qui nécessite explications et images pour que cela devienne plus simple et accessible à tous et toutes. Yes We Ken est né de ce pari : faire de la sexualité quelque chose d'important, mais surtout de simple. A travers le site Yes We Ken, on apprend en détail les notions de genre, d'orientation, de plaisir sexuel ou encore de consentement. Appuyé par les illustrations de Gomargu, Yes We Ken est une plateforme dédié à la sexualité et tous ses tenants et aboutissants. Aujourd'hui, on échange dans cet épisode autour de cette démarche, ses origines et ses objectifs ... Nous parlons également de sextoy et de plaisir, et des avancées ces dernières années grâce à l'essor des réseaux sociaux. Vous pouvez retro

Souffrir de dépression post-partum ne doit plus être un tabou, au même titre que prendre soin de sa santé mentale. Dans cet épisode, nous retrouvons Alison, qui ose dire fort qu'elle déteste jouer avec ses enfants, trouver des activités pour les occuper quelques minutes. Mais elle parle fort aussi de l'importance de la répartition des tâches au sein du couple. Être mère et femme au foyer est loin d'être simple, mais pourtant, c'est encore une situation largement sous-estimée. - Devenir parent : plus qu'un évènement, un tsunami - Le manque de sommeil et la surcharge mentale - Accepter d'avoir besoin d'aide - Mère au foyer : une pression sociale sans précédent - Le couple et la parentalité : quand le soutien doit être une évidence - Être mère, c'est être doublement désavantagée On retrouve Alison alias @mum.id.like.to.be pour échanger autour de la parentalité, et toutes ses complexités. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Être mère n'est pas toujours une évidence, même lorsque c'est la deuxième fois, même lorsque l'on est préparée. Être mère c'est aussi risquer de s'oublier, risquer de se fondre dans un personnage qui doit être sur tous les fronts. Avec Alison, nous parlons sans tabou de la dépression post-partum, du parcours de PMA, de la charge mentale qui pèse sur les épaules des femmes, et plus encore. Parce que la santé mentale ne doit plus être silencié, nous parlons fort. - Devenir mère : lorsque le parcours de PMA est une nécessité - Parentalité bienveillante : les risques et dérives des réseaux sociaux - Donner vie au risque de s'oublier soi ... Alison parle sans filtre de son vécu, n'hésitez-pas à nous faire vos retours sur instagram en suivant Alison @mumidliketobe et moi-même @marie_la_graine Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

En France, chaque année, ce sont 450 enfants qui sont victimes de viol. Nous connaissons tous au moins une personne touchée de près ou de loin par les agressions sexuelles. Pourtant, les plaintes aboutissent à seulement 1% de condamnations. Pourquoi ce tabou autour des violences sexuelles ? Pourquoi-ce si laborieux de venir à bout du processus de plainte ? Dans cette deuxième partie, nous abordons comment se relever de ce traumatisme et l'importance de l'entourage pour le surmonter. - Violences sexuelles et dépôt de plainte : un parcours long et laborieux - L'importance de la parole : en parler pour se libérer - La culpabilité de l'entourage : n'avoir rien deviné, et pourtant... - Faire de son parcours une force pour aider les autresAvec simplicité et émotions, nous revenons avec Solène sur son parcours et le traumatisme qu'elle a vécu. On se retrouve sur son compte instagram et le mien @unbrinartisitique et @marie_la_graine Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

En France, un viol est commis toutes les 7 minutes. Chaque année en France, 93 000 femmes déclarent avoir été victimes de viol ou tentative de viol. Dans 90 % des cas, la victime connaît son agresseur. Chaque année en France, 225 000 femmes sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles au sein du couple. En 2017, environ 1 million de femmes ont été confrontées au moins une fois à une situation de harcèlement sexuel au travail ou dans les espaces publics. Je t’annonce la couleur, et elle n’est pas rose. Certes, la parole se libère peu à peu, mais les chiffres eux, ne changent pas. Ces chiffres ne reflètent qu’une partie de la réalité : quand on sait qu’une part des victimes souffrent d’amnésie post traumatique, alors on comprend que les vraies données sont édifiantes. Sans compter les enfants qui ne disent rien, les femmes et hommes qui ont peur de porter plainte. Et ceux qui ne se rappellent pas. Sauf qu’un jour, parfois, sans crier gare, le souvenir remonte. En pleine face, comme ça. Que faire alors l

Quand on sait que chaque année, 8000 couples attendent un don. Quand on connaît la lourdeur de ce qu'implique le don de gamètes, encore plus d'ovocytes... que penser de cette loi française qui continue de considérer que "donner" une partie de son corps doit rester un acte gratuit ? Quand on sait ce que suppose le don d'ovocytes, les rendez-vous répétés à l'hôpital, les injections d'hormones, le prélèvement sous anesthésie ... Pourquoi donc la France reste l'un des seuls pays à refuser d'accorder une contrepartie ? Pourtant, des donneuses, il y en a peu. Et la communication autour du don ? Absente. Alors doit-on reconsidérer cette loi ? Doit-on envisager d'accorder une rétribution à celles et ceux qui décident de donner une infime partie de leur être, pour permettre à d'autres de devenir parents ? Ou bien doit-on continuer le don de gamètes comme un acte qui doit rester gratuit ? La suite de notre échange, avec Anaïs, qui a un jour décidé que ne pas donner était du gâchis. Hébergé par Acast. Visitez acast.co

Si aujourd’hui la PMA est un sujet relativement abordé, celui du don de gamètes reste silencié, encore plus lorsque l'on est une femme. On fait parler ceux qui reçoivent des ovocytes, mais entend-on parler de ceux et celles qui décident de donner ? Et connaît-on vraiment le parcours de ceux qui décident de faire don d’une partie de leur corps ?  Petite particularité française, le don de gamètes est un acte gratuit et non rémunéré. Le parcours est loin d’être anodin, alors que dans de nombreux pays, les femmes reçoivent une contrepartie financière pour ce que leur coûte ce parcours compliqué. Ce refus de rémunérer ne serait-il pas paradoxal ? Et puis, il y a la question de l’anonymat : en France, les différentes lois relatives au don de gamète rappellent que le don reste anonyme. Cette obligation d’anonymat a de fait rendu supérieur le projet parental à la réalité biologique. Ainsi, le donneur ne sera jamais considéré comme parent. En 2011, la loi de bioéthique s’est légèrement alignée à la vision européenne.

Fin de la journée, l'homme se sert une pinte de bière, il l'a bien mérité vu la charge de responsabilités qui lui incombe, lui. L'alcool est un nom masculin et il s'accorde sur les mécanismes du patriarcat. Boire n'est pas un acte anodin, et c'est bien plus qu'un geste banal. Pourtant, notre société semble avoir oublié que cette substance n'est pas sans conséquence. Le geste de boire devrait être la cerise sur le gâteau, mais il faut croire qu'il a passé la frontière du plaisir dispensable, pour devenir une consommation nécessaire. Comment peut-on définir la limite entre boire et trop boire ? A partir de quel comportement peut-on s'interroger sur sa propre consommation d'alcool ? Et surtout, que révèle l'image de l'alcool par notre société ? L'alcool : un territoire masculin l Attention whore : les putes de l'attention qui osent s'affranchir L'importance de la famille : quand la mère mène une dictature Alcool : le sevrage seul est pire que de continuer L'importance d'être accompagné.e : mettre des mots sur de

Chaque année, 49 000 personnes décèdent des suites d'une consommation d'alcool. Par accident de la route, cancer, ou encore suicide. Non, mais moi je contrôle. Ah oui ? Sais-tu vraiment où est la limite entre boire et trop boire ? L'OMS considère qu'au delà de dix doses par semaine, soit 3 demis, 5 verres de vin, et 2 cocktails, et sans plusieurs jours d'affilée de totale sobriété, la barrière est largement franchie. Mais par delà la quantité, la question de la dépendance à l'alcool relève avant tout de ce que le verre apporte. La confiance ? La béquille pour s'intégrer ? La boisson qui permet d'oser ? Le liquide qui devient un besoin pour s'amuser ? Et si je te dis : à partir de demain, des soirées sans alcool, des vacances sans alcool, un quotidien sans alcool. Alors ? Quelle est ta réaction ? Et puis, ce qui entoure l'alcool. L'homme qui boit est charmeur, voire drôle ou cocasse lorsqu'il est ivre. La femme qui boit se laisse aller, se ridiculise, voire, risque l'agression. Elle l'aura cherché, non ? Non.