Sinopsis
Le podcast pour oser, se changer, ne plus se conformer, se cultiver, créer. Rire, parfois pleurer, défendre nos opinions, débattre de sujets et anecdotes variées : société, culture, voyage, alimentation, santé, bien-être, développement personnel, environnement, psychologie ... Je suis Marie, et j'ai décidé d'arrêter d'être trop sage. Et de parler fort, de ce que j'ai envie, comme j'en ai envie ! Instagram : https://www.instagram.com/marie_la_graine/
Episodios
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Psychiatrie, troubles anxieux, réseaux sociaux... le grand déballage ! Avec @psyandcoffee (2/2)
02/08/2021 Duración: 45minDepuis quand la psychiatrie fait elle l'objet d'autant de préjugés et d'idées reçues ? La psychiatrie c'est pour les fous ? Non, oh non, j'aime à penser que c'est tout l'inverse. Le ou la psychiatre soigne, écoute, répare les âmes en peine, tente de trouver des solutions adaptées pour aider tout types de maux. Parce qu'il est nécessaire de redonner du pouvoir et des moyens pour que ces professionnels puissent faire ce qu'il y a de plus beau : permettre à toute personne de réinvestir leur vie. Seconde partie de notre échange avec @psyandcoffee, pour qui la psychiatrie a été un coup de cœur. L'ordonnance de l'épisode : Psychiatrie : finissons-en avec les préjugés Troubles bipolaires : de quoi s'agit-il ? Troubles anxieux : qui est concerné ? Pourquoi ? Comment s'en sortir ? Réseaux sociaux et coachs de vie : aide réelle ou danger public ? HPI (Haut Potentiel Intellectuel) : ce terme est-il un effet de mode ? Se connaître et se mettre dans une case : besoin réel ou fausse bonne idée ? Oser se faire aider
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La psychiatrie en 2021 : c'est pas si facile tu sais ! Avec Hippolyte @psyandcoffee (1/2)
26/07/2021 Duración: 45min23 pour 100 000. C'est le nombre de psychiatres en France. Moyenne d'âge ? La cinquantaine. Profil type du stéréotype ? Un homme, un fauteuil en cuir, des étagères remplies de vieux livres et une fâcheuse tendance à demander d'un air sérieux "que ressentez-vous" ? L'autre cliché, c'est celui de la blouse blanche et de la camisole chimique à coup de médicaments qui assomment. La réalité est bien éloignée ces images : rencontre avec l'un de ceux qui prennent soin de notre santé mentale, qui est au moins aussi importante que notre santé physique. Car comme dirait l'autre, ne vaut-il mieux pas s'inquiéter de celui qui refuse de se faire soigner plutôt que de ceux qui osent affirmer sans honte "j'ai rendez-vous avec mon psy" ? La psychiatrie : un parcours long, trèèèès long Devenir psychiatre : une vocation ou fruit du hasard Psychiatre, psychologues, thérapeute : qui fait quoi ? Les patient.e.s coup de cœur : ces personnes qui marquent nos esprits à jamais Consulter avant d'aller mal : prévenir plutôt que g
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Regretter la parentalité : "être mère, un cauchemar duquel je ne me réveillerai jamais", avec Clara (Partie 2/2)
21/06/2021 Duración: 28minA partir de quel moment en vient-on à ne plus pouvoir se voiler la face ? Comment est-il possible d'oser et affirmer qu'avoir eu des enfants que l'on aime plus que tout était ... une erreur ? "Jamais plus tu ne pourras juste t'aimer toi. J'ai pris perpétuité. C'est fini." Parce que non, être mère n'est pas toujours synonyme de joie. Non, être parent n'est ni facile, ni évident pour tous et toutes. Pourtant, je le sais, le fait de lire ou d'entendre ces femmes qui regrettent d'avoir donné la vie interpelle et questionne, voire, dérange. Parce que cela remet en cause toute un tas de choses avec lesquelles nous avons été conditionné.e.s Comme s'il fallait forcément des causes, des difficultés, ou bien des circonstances justifiant ces pensées. Mais entendons-nous bien : tu as le droit d'aimer au point que cette amour soit trop lourd à supporter. Et non, ce n'est ni parce qu'ils sont petits ou turbulents. C'est là, c'est un fait, et ça reste coincé en travers, pour toute ta vie. >> Être mère : cette charge de trop
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Clara, le regret d'être mère : "si c'était à refaire, je ne referai pas. Un amour trop grand pour être supportable" (Partie 1/2)
14/06/2021 Duración: 37minClara n'a pas eu de traumatisme. Clara n'a pas eu d'enfance difficile. Clara a eu une grossesse heureuse. Clara n'a pas eu de difficulté à tomber enceinte. Clara aime profondément ses filles. Clara regrette d'être mère. La maternité épanouie est la plus grande arnaque de l'Histoire. Faire croire à tous et a fortiori, les femmes, que la parentalité est une fin en soi, que devenir mère apporte bonheur et épanouissement. S'il est aujourd'hui toléré qu'on puisse ne pas vouloir d'enfant, la possibilité de regretter d'être parent n'est tout simplement pas admis. Il n'est pas question d'amour, car oui, il y en a de l'amour, mais plutôt du regret de ce qui entoure la maternité. Ne plus jamais se réveiller l'esprit libre. Devoir chaque jour donner à des êtres vivants toute sa personne. Faire croire qu'on les aime de la même manière, alors que c'est faux. Avoir l'air fort.e, tout le temps. Être disponible, chaque instant. Aimer si fort que ça en est insupportable. Première partie d'un échange puissant avec Clara, maman
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Bande-annonce : Le regret d'être mère, avec Clara
10/06/2021 Duración: 05minArrêtons de dire qu'il n'est pas possible de regretter la parentalité. Arrêtons de croire que la maternité est la norme. Arrêtons de chercher des causes à ces sentiments ambivalents. Assumons et respectons ceux et celles qui déclarent que si c'était à refaire, iels ne referaient pas. Il est temps de dénoncer le plus grand mensonge de l'Histoire. L'idée selon laquelle la parentalité apporte bonheur et épanouissement. Rendez-vous dans quelques jours pour découvrir l'épisode... PS : tu n'es pas seul.e On se retrouve sur instagram : @marie_la_graine Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Grossophobie vs bodypositive : appropriation marketing, injonction à s'aimer et troubles alimentaires, avec Azilis (2/2)
17/05/2021 Duración: 37minComment s'incarner entièrement, dans toute la force de sa puissance, quand la société tout entière ne veut pas de nous ? Comment peut-on réussir à devenir pleinement soi lorsque nous ne pouvons nous appuyer sur aucune représentation ? La société, les réseaux sociaux, les livres, les séries, les films : le gros est sale, paresseux, ridiculisé. Mais depuis quelques années, c'est un autre mouvement qui prend le pas : le bodypositive. Derrière l'image dorée de l'acceptation, c'est en réalité une belle appropriation marketing, réutilisée et déformée. Ce mouvement politique, créée pour défendre les minorités invisibilisées, s'est vu accaparé par ... des personnes normées. Avec Azilis @rosecitronvg. Nourriture et émotion : c'est ok de manger ses émotions Être vegan ou "échouer" : l'impitoyable communauté des VG Choisir son mode d'alimentation EST un privilège que beaucoup ne peuvent se permet Instagram : la tournure militante d'un réseau fondé sur l'image Bodypositive et appropriation marketing : l'accaparatio
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Grossophobie : la violence d'une société qui rejette le "hors normes" avec Azilis (1/2)
10/05/2021 Duración: 39minGROS ne doit plus être un gros mot. Et pourtant, notre société continue de rejeter un pan entier de la population. Selon l’enquête Santé et Itinéraire professionnel de 2010, le taux d’emploi des femmes obèses est inférieur de 10 points à celui des femmes non obèses. Le poids et la taille sont d’ailleurs les facteurs discriminatoires les plus souvent marqués en France, devant le sexe, l’âge ou l’origine. Dans son livre “Gros n’est pas un gros mot", Daria Marx rappelle que rapporté aux statistiques, nous devrions logiquement avoir 10% de personnes obèses sur notre lieu de travail. Elle y exprime, entre autres, que les personnes grosses souffrent de préjugés infondés ancrés depuis des années dans l’inconscient collectif : manque de volonté, oisiveté, paresse, et qu’il "suffit" de vouloir pour perdre du poids ou contrôler son corps. Problème : la lutte contre l’obésité en France s’est focalisée sur le poids, sans prendre en compte les autres paramètres et en généralisant les situations. Or, il est admis qu’une p
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Télétravail : démotivation, intrusion ou ... révélation ? Partie 2/2
04/04/2021 Duración: 35minLa vraie question n'est pas tant la possibilité de télétravailler mais bien notre capacité à ÊTRE, même seul.e ; à être encore plus attentif.ve à l'Autre qu'il.le est éloigné.e, de trouver l'équilibre entre présence et insistance, confiance et exigence ... et surtout, s'offrir du temps et se nourrir de ce qui nous fait réellement du BIEN. Chez ceux et celles qui n'ont jamais eu à affronter leur propre solitude, l'expérience a pu se révéler désastreuse. Appels en masse aux psy, burn-out, démotivation, incapacité à se lever en temps et en heure, sentiment de perte de repères... En effet, nous n'avons ni la même autonomie, ni la même façon d'être au quotidien, ni les mêmes aspirations. Mais au fond, que révèle les cas où le télétravail a été synonyme de souffrance ? Comment pouvons-nous interpréter ces écarts immenses entre les fans du télétravail et les déprimés du conf' call? Inégalités marquées : une question de classe sociale, mais surtout de personnalité Vie personnelle / vie professionnelle : quelle lim
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Télétravail en France : l'histoire des patrons qui n'avaient pas confiance, sauce salariés sous-surveillance (1/2)
22/03/2021 Duración: 35minTélétravail. Ce doux mot que plus personne ne peut ignorer. Depuis un an maintenant, nous sommes tous plus ou moins assigné·es à résidence. Réunion en chausson, ambiance visio sur canapé, bonus niveau 3 si tu as des enfants à gérer et vis dans moins de 20². Le télétravail a été pour certains toléré, accepté, voire adoré. Pour d'autres, ce fut le début d’une longue descente dans l’horreur de la surcharge mentale. Sans surprise, et pour ne pas changer, la France est en retard sur le sujet : un flou juridique total et une relation patrons-salariés basée sur la méfiance. Le tout à la sauce confinement, autant dire que c'était la fête du slip et des pétages de câble. Nous avons dû nous adapter au mieux à ces nouvelles réalités : exit les pauses café et les embouteillages, bienvenue dans le monde merveilleux des conf'call, notifications à outrance et sensation de surveillance. Bonus de l'épisode ? Vos témoignages, à écouter et découvrir en fil rouge du podcast. Que tu aimes ou non le télétravail, que tu sois étudia
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Julie : Soignant‧es, notre vie compte autant que celle de nos patient‧e‧s (Partie 2/2)
07/02/2021 Duración: 31minDepuis quand l'hôpital public est-il devenu une entreprise ? A quel moment les services de soin sont-ils devenus des mouroirs où les gens ne savent pas s'ils pourront être soignés ? Que se passe-t-il le jour où le‧la soignant‧e passe de l'autre côté de la barrière, avec écrit BURN-OUT et PSYCHIATRIE en majuscule ? Dans cette deuxième partie, Julie et moi parlons du soin sous un angle plus intime mais aussi politique : la réalité de l'hôpital public tel qu'il est, sans mensonge, sans les applaudissements hypocrites aux fenêtres, avec ses chambres manquantes et ses soignant‧e‧s au bout du rouleau. La réalité des services de psychiatrie, le parent pauvre de la médecine, qui voit les listes d'attentes rallonger. Et toujours la même chose : seuls ceux qui ont les moyens de payer accèderont aux soins. Programme : Infirmière en burn-out : quand les collègues disparaissent Passer de soignant‧e à soigné‧e : quelle prise en charge ? Money is money : notre santé est devenue un business Soigne et tais-toi : l'injonct
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Julie, infirmière : "ma souffrance de soignante, leurs politiques désolantes" (partie 1/2)
25/01/2021 Duración: 30minLa France compte aujourd'hui près de 700 000 IDE, comme Infimier.ère Diplômé.e d'Etat. C'est aussi la première profession de santé en France, qui compte 87% de femmes. Prendre soin, une affaire de vagin ? La réalité qui se cache derrière les murs de l'hôpital est moins rose que ce qu'on voudrait faire croire à la population et aux soignant.e.s en devenir. Aujourd'hui, 1 soignant sur 2 est, ou a été concerné par le burn-out au cours de sa carrière. 14% des professionnels de santé ont des conduites addictives (drogue, alcool, etc). En 2018, l’Ordre National des Médecins publiait le rapport d’une enquête édifiante : 63% des soignants déclarent ressentir "très souvent" au moins un symptôme d'épuisement professionnel et 42% se disent “à bout”. Julie a aussi craqué. Surmenage, épuisement psychique, heures supplémentaires jamais payées, matériel périmé et vétuste, dépressions, suicides, obligation de continuité de soin. Mais aussi : politiques publiques lamentables, cadences intenables, pressions psychologiques, dég
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Episode spécial : cette année, je te souhaite de vibrer.
11/01/2021 Duración: 22minUn épisode pour voyager. Voyager dans le passé, et surtout dans les pensées de ceux et celles qui m'inspirent. Leurs mots, ma voix. Rien de plus à ajouter. Cette année, je te souhaite de vibrer, chaque saison, chaque rayon, chaque inspiration. Blaise Pascal - Pensées posth., II, 172 (1669) Baruch Spinoza - L'Ethique (1677) > Conseil pour une lecture plus simple "Le Bonheur avec Spinoza" de Bruno Giuliani Jiddu Krishnamurti - Le sens du bonheur (1964) Karlfried Graf Dürckheim - Hara, Le Centre Vital de l'Être (1967) Christophe André - Imparfaits, Libres, et Heureux (2006) Pablo Picasso - La Recette du Bonheur Rupi Kaur - Lait et Miel (2014) Viens donc vibrer avec moi, promis on est bien par là: @marie_la_graine /// Le blog et le site : Sois Sage et Parle fort Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Madame Captain, "les déviances de la parentalité positive sont la conséquence d'un problème sociétal"
14/12/2020 Duración: 33min"Je le répète encore et encore : ceci est ton rappel hebdomadaire pour te dire que tu es une bonne mère." La partie 1 de l'épisode semble avoir fait l'effet d'une révélation à certain.es, d'un soulagement pour d'autres : réaliser qu'ils.elles n'étaient pas seul.es, mais que peu osaient en parler. Je suis à la fois très heureuse d'avoir pu donner voix à Madeline, et à la fois très inquiète. Je n'imaginais pas un instant toute la souffrance que peuvent traverser les mamans (et papas) perdus. Enfermés dans des croyances rigides, soumis à des injonctions culpabilisantes et toujours plus convaincantes. Face à tous ces témoignages de parents en burn-out, épuisés de la course à l'éducation parfaite, honteux de se mettre en colère, de perdre patience, de mettre le petit devant un écran, culpabilisant de s'octroyer un moment pour soi ... Mais la dérive de la parentalité positive et ses excès ne sont-ils qu'une "tendance" malsaine de plus sur les réseaux sociaux ? En réalité, non. Les abus de la parentalité positive so
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Madam Captain : le dogme de la parentalité bienveillante, j'étais tombée en plein dedans (partie 1/2)
06/12/2020 Duración: 41min"J'ai réalisé que la parentalité bienveillante et respectueuse telle que je m'évertuais à l'appliquer était d'une violence inouïe pour mon enfant, mais surtout pour moi, maman." Madeline alias Madam Captain sur les réseaux sociaux est une femme avec un grand F qui parle fort. Maman de 2 enfants et enseignante dans la vie, elle écrit sur l'internet sous le pseudo Madeline. Son article “aliénation des mères 2.0 adieu” mérite d'être lu, et il a eu l'effet d'une bombe sur moi, alors même que je ne suis pas mère. Madam Captain écrit autant sur la parentalité que sur la libido, le burn-out parental ou la neuroatypie de Mini Captain, les stimulateurs de clitoris ou les théories complotistes, mais surtout sur la mouvance sectaire de l'éducation bienveillante. Il n’est pas un jour sans qu'un contenu parentalité parle de méthode Montessori, portage naturel, coopération avec l'enfant, ou technique pour s'assurer du développement cognitif de son petit. Le genre d'article qui indique de ne pas dire NON, d'expliquer tout à
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Vade Retro Menstruas : Cachez-moi cette culotte ensanglantée que je ne saurai voir
09/11/2020 Duración: 41minPourquoi en 2020 les règles sont un sujet toujours aussi tabou ? Le sujet de cet épisode fut inspiré par le projet que j’ai lancé sur aufeminin, où je travaille comme rédactrice experte produits.
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@menthe_banane : diététicien 2.0 anti-Ginettes et sans détour ; derrière l'image, qui est Jérémy ?
21/09/2020 Duración: 01h05min"Mon premier stage, c'était dans un service de psychiatrie avec suivis pour anorexie sévère. J'ai vu. J'ai vu où ça pouvait mener ces conneries. J'ai vu la mort. J'ai tenu 15 jours". Si vous ne connaissez pas encore Jérémy, tendez bien l'oreille. Vous êtes habitué à ses publications coup de gueule sur instagram, ses stories cash et sans détours ? Oubliez tout ce que vous pensez savoir sur @menthe__banane et laissez-vous surprendre. Derrière l'écran, par-delà l'image de diététicien grande gueule anti-régimes et bourré d'humour, il y a un humain. Un humain qui a ses blessures et son histoire, qui a passé 27 ans de sa vie à se détester, des années à malmener son corps. Enfant en surpoids, passé par la case des critiques et de la honte, puis celle du dégout de soi et de la peur de décevoir ... Il a frôlé la catastrophe avant de reconstruire quelque chose, petit à petit. Mot d'ordre ? Anti-Ginette, assumer ses actes, choisir son camp et ses valeurs. Face à ses patient.es, une question : et vous, quelles sont vos
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Adriano Farano, l'éclaireur (un peu fou) qui rêvait d'un pain qui fait du bien : Pane Vivo
20/07/2020 Duración: 41min -
Save Your Love Date fait durer les couples : n'ayez pas peur, c'est possible, et c'est même chouette.
08/06/2020 Duración: 44minSi on m'avait dit qu'un jour je parlerai d'amour et de couple sur ce podcast... Ahhh. Ce jour est arrivé, et qui l'eut crû, cet échange a redonné une lueur d'optimisme à la Bridget Jones qui sommeille en moi. J’entends parfois les peines de mes ami.es en couple, qui n’arrivent pas à communiquer avec l'autre. Leur colère face au manque d’attention, les jalousies, les interprétations des trois petits points et les silences malaisant. Pas un jour ne passe sans qu'un article ne parle de comment “faire durer son couple” (ce truc qui se nettoie pour éviter qu'il ne rouille). Ce Graal de l’amour, du couple et de la relation : stable mais excitante, apaisée mais passionnelle. Sujet sur lequel tous les psy ont déjà écrit et qui pose pourtant toujours problème. Le couple : vaste sujet que je ne maîtrise clairement pas. En attendant, j'me dis que ma propre compagnie reste une valeur sûre plutôt risquer l’inconfort d’une relation tordue, c’est toujours mieux que rien. Et toi ? Marié.e, célibataire, pacsé., divorcé.e, a
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De la comm' à la boulange, Emmanuelle : "la reconversion m'a prise aux tripes, ça ne s'explique pas"
11/05/2020 Duración: 45minC’est l'histoire d’une jeune femme ou d’un jeune homme, qui se persuade qu’il doit faire telles études, pour obtenir tel métier, dans tel secteur. Le genre de job tranquille, métro-boulot- dodo. Le salaire pas dingue, les journées à rallonge, les "charrettes" qui font rester au bureau jusqu'à minuit, les mails des clients incessants, et un quotidien qui perd son sens. Finir par arriver le matin déjà épuisé.e, ne sachant plus pourquoi ce métier, pourquoi cette épuisement viscéral. Cette impression étouffante de ne plus être soi-même. Survivre, au lieu de vivre. Et là, le burn-out. C’est ce que beaucoup vivent, et peu osent tout envoyer péter. Tu vas me dire, mais si je n’ai pas de passion ? Je dirai : peut-être que tu tu ne laisses pas de place à d’autres choses que ce que la case dans laquelle tu t’enfermes te permet. Emmanuelle a tout envoyé en l'air. Après plusieurs années en agence de communication, le corps craque, burn-out. Deux ans plus tard, elle se lève la nuit pour pétrir, confectionner les roulés c
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Confinement 2/2 : L'idéaliser est un privilège de classe aberrant, mais rester serein.e est un choix qui demande du courage
20/04/2020 Duración: 46minVoici la partie 2 au sujet de cette situation aussi absurde qu'inédite. Avant toute chose : ma dérision et mon humour noir ne sont pas signe de jugement. Il ne s'agit que de l'expression de l’exigence exacerbée que j'ai à mon égard, et la bienveillance est une chose particulièrement difficile pour ma part. Cet épisode sera l'occasion de me confier un peu plus en détails. ____ Je n’ai plus de repères mais étrangement, je ne me suis jamais autant sentie présente et vivante. Je refuse de glorifier le confinement comme un moyen d’éveil spirituel, car c'est en réalité quelque chose de terrible pour beaucoup de personnes. Je pense aux femmes battues cloîtrées chez elles. Aux soignants qui partent au travail la boule au ventre, en rage contre un gouvernement incapable de leur donner les moyens d'exercer dignement. Aux familles entassées dans des HLM insalubres. A toutes ces personnes qui vont perdre leur travail, aux personnes souffrant de maladies mentales et autres addictions... Albert Camus : “la peste fut notre